Regards sur l'Atlas
Le Chemin des suspendus
Synopsis
La route et ses trésors sont dits gardés par un vieil esprit nommé Moulay Fettah, reconnu par le son de ses chaines rouillées qu’il étend comme une toile d’araignée dans les bois. Pour qu’il vous donne un trésor, il faut lui offrir le sang d’un enfant Zouhri.
Pendant qu’il fuit les gendarmes et laisse derrière lui son Douar natal, Rahal, un jeune cancre trentenaire croise sur sa route et sauve Taher, un enfant zouhri sur le point d’être sacrifié en offrande à Moulay Fettah. Les deux partagent un long voyage où ils doivent aller et venir du réel à l’étrange. Un voyage où ils doivent avant tout rester hors d’atteinte des malfrats qui les traquent d’une part, et des autorités d’une autre. Où ils vont surtout apprendre à guérir de leurs peines et blessures du passé, à devenir forts devant leur fardeau et à découvrir que le monde est bien plus grand que dans leur imaginaire.
Note du réalisateur
Mythe urbain ou réalité, la question sur les zouhris (enfants qui portent chance) a été citée depuis des lustres au Maroc. Aucune œuvre n’a été réalisée au cinéma (à ma connaissance) sur la question, même si le sujet a toujours été intriguant et plusieurs histoires en sont nées. Je me suis donc posé la question : et si on le traitait comme une aventure ?
L’histoire de Le Chemin des suspendus est née d’un déchirement entre plusieurs envies, dont celle d’abord de mettre sous lumière cette question purement sociale de ces enfants et leur tragédie, et surtout d’offrir un récit portant les codes de genres cinématographiques appropriés. Entre le Road-movie et le film fantastique, j’estime avoir un film qui touche principalement un grand public, sans perdre ses qualités de film d’auteur qui sont la pierre de gué de l’intrigue.
Biographies
Né en 1989 à Casablanca, Ayoub Lahnoud a obtenu sa license professionnelle après une formation d’études supérieurs en Image et réalisation à l’Ecole Supérieure des Arts Cisuels de Marrakech. Depuis 2011, Ayoub a travaillé en tant que réalisateur de cinéma et de télévision, sur notamment quelques épisodes de la série Saâ’a fi Ljahim, Fhem Tsetta ou encore le téléfilm Dépannage, tout comme trois courts-métrages pour le cinéma dont Fish (Sélection officielle Festimaj 2011), BAD (Prix Cinécole au FIFM 2013) et El Bayda (Sélection officielle Namur 2018, Sélection Regards d’Afrique Clermont Ferrand 2017 et Sélection aux Trophées de la francophonie 2018).
Après une formation en interprétation théâtrale, Fatima Boubakdy débute en 1998 comme assistante. Elle signe en 1999 son premier téléfilm La porte de l'espoir, enchaine en 2001 avec la mini-série Tighalline et décide alors de se spécialiser dans le cinéma historique et patrimonial qu'elle affectionne particulièrement. Aujourd'hui, elle compte parmi ses réalisations et productions exécutives plusieurs œuvres du genre - une dizaine de séries et un long métrage Annatto, qu’elle a d’ailleurs produit avec sa société de production créée en 2017.
€1 153 393,51
Octobre/Novembre 2022, Maroc
Avril 2023
Un accompagnement et script-doctoring, des potentiels collaborateurs en coproduction, une aide et assistance dans un montage de stratégie plus élaborée de distribution et commercialisation internationale (notamment en Streaming)
